En Suisse, la scolarisation d’un enfant « différent » est organisée et financée par les services cantonaux d’enseignement spécialisé. Ces derniers garantissent une offre de prise en charge adaptée aux difficultés de l’enfant et confient généralement la mission d’éduquer les enfants différents à des fondations ou institutions. Ce sont également les cantons qui organisent l’intégration d’enfants différents dans des classes ordinaires. Les cantons sont tenus d’encourager l’intégration des enfants et adolescents en situation de handicap dans l’école régulière par des formes de scolarisation adéquates, pour autant que cela soit possible (LHand, art. 20, al. 2).
"Pour l’aide à la scolarisation des enfants atteints d’autisme, le « spectre » des mesures doit rester le plus souple et étendu possible, afin de tenir compte de chaque situation et des ressources plus ou moins importantes de chacun de ces élèves (mesures progressives). Le diagnostic ne donne pas automatiquement accès aux mesures les plus lourdes qui pourraient entraver le parcours de formation du jeune.
Voici les mesures à disposition :
Une enseignante-ressource (organigramme OES) spécialisée dans la question de l’autisme peut venir en classe observer l’élève, donner du conseil aux enseignants réguliers ou spécialisés et proposer du matériel spécifique pour soutenir efficacement le projet pédagogique individuel.
Si, malgré cela, l’élève est en grande difficulté et ne parvient pas à se développer, une demande pour des mesures renforcées doit être déposée par le représentant légal auprès de la direction d’école qui la transmettra à l’Office de l’enseignement spécialisé pour analyse et proposition aux représentants légaux.
Suivant le résultat de l’analyse pluridisciplinaire, un élève atteint d’autisme peut aussi être mis en mesures renforcées d’enseignement spécialisé :
Les enseignantes-ressources, les centres pédagogiques spécialisés et certaines écoles spécialisées se forment régulièrement pour être centre de compétence dans le domaine de
l’autisme.
sources : https://www.vs.ch/web/oes/handicap-sensoriel
"Si elles satisfont aux exigences cognitives et techniques de la profession envisagée, les personnes en situation de handicap peuvent effectuer une formation professionnelle. Elles ont le droit de bénéficier d'aménagements particuliers sur le lieu de travail et à l’école professionnelle.
Pour pouvoir bénéficier de mesures de compensation, la personne wn situation de handicap doit faire une demande auprès des services cantonaux de formation professionnelle dès le début de la formation.
Les coûts générés par les mesures mises en place sont pris en charge par l’assurance-invalidité. Les demandes de renseignements sur les prestations et la demande de prise en charge doivent être adressées à l'office cantonal de l’assurance-invalidité."
Il est aussi conseillé durant les années au cycle d'orientation de contacter l'Assurance Invalidité afin de permettre une bonne transition et bon suivi de la formation professionnelle et cela , même si le jeune n'a pas encore de prestation.
Parfois la formation en milieu ordinaire peut paraître difficile. Dans ce cas, il est toujours possible d'envisager une formation avec l'Orif-Sion.
L’Orif Sion est un centre de formation professionnelle spécialisée qui dispense une formation individualisée et adaptée aux besoins de chaque jeune provenant de la Romandie ou du Haut-Valais.
Un Projet de Réalisation Personnelle accompagne chaque apprenti dans son cursus formatif. Il est basé sur la pédagogie par objectif en tenant compte de la globalité du jeune et de la manifestation de ses forces et de ses besoins au quotidien.
Notre approche pédagogique institutionnelle gravite autour des axes de la médiation pédagogique qui vise à favoriser l’intégration des savoirs, de la psychopédagogie cognitive pour comprendre les mécanismes cognitifs individuels et de la posture réflexive pour dégager des pistes novatrices et adopter un regard critique sur les pratiques professionnelles.
Nous sommes ainsi en mesure d’apporter un soutien spécialisé et personnalisé pour apprendre un métier en atelier, en entreprise ou sous forme de Job coaching et de plus développer l’autonomie afin de favoriser l’intégration du jeune sur le 1e marché du travail à l’issue de la formation.
Pour de plus amples informations n’hésitez pas à visiter le site internet qui vous indiquera les prestations complètes et la procédure d’admission.
"Au sein de l'association Eliézer, nous sommes tous des professionnels, soit éducateurs, soit psychologues, avec de solides formations dans les TSA.
Nous travaillons sur le développement de la personne pour qu'elle puisse faire face le mieux possible elle-même aux différentes situations.
De ce fait nous avons souvent ces objectifs :
- améliorer les compétences sociales
- développer des stratégies pour gérer les angoisses/le stress
- développer des stratégies pour gérer les émotions
- comprendre la pensée autistique et ce qu'elle implique
- développer des stratégies d'apprentissage
- améliorer les fonctions exécutives (organisation, faire face aux
changements...)
- comprendre ses forces et ses faiblesses
- généraliser les stratégies d'un contexte à l'autre
En séance, nous travaillons également sur le déblocage de situations difficiles.
Et nous nous tenons à disposition des profs, des patrons et des parents.
L'association Eliézer intervient en job coaching via les mesures d'insertion professionnelle de l'AI, par Eméra ou par des mandats privés (familles)."
Mosaïque propose un suivi professionnel et spécialisé, pour les parents et pour les enfants/adultes atteints d’autisme.
Parmi ces prestations : le Job-coaching (sur mandats de l’AI ainsi que sur des demandes privées).
" Le job-coaching est un accompagnement individuel ayant pour but de soutenir la personne dans son insertion professionnelle : trouver un travail ou une formation, le/la garder, s’y épanouir, etc.
Ce type de prestation existe car en effet, le monde professionnel peut être compliqué et il est parfois nécessaire d’avoir un petit coup de pouce pour bien le comprendre et pour pouvoir vivre sa carrière de la meilleure manière possible.
Concrètement, cela peut se traduire de différentes manières, et tout dépend toujours des besoins de la personne suivie.
Il peut s’agir :
d’entretiens individuels de coaching (gestion du stress, mise en œuvre de stratégies au quotidien, comprendre et gérer les interactions sociales, adopter une posture professionnelle, débloquer des situations problématiques, etc.) ;
de rencontres sur le lieu de travail ;
d’échanges avec le/la patron/ne ou les employé/es;
d’interventions sur le lieu de travail pour aménager l’environnement ou organiser les tâches à effectuer ;
de suivis pour l’aide et l’appui à la formation (rencontre des enseignants ou maîtres de stages, élaborations de stratégies d’apprentissage, adaptations des modalités d’examen, etc.) ;
etc.
Les points évoqués ci-dessus sont les plus courants, mais dans le job-coaching, tout est possible ! Et étant donné que nous partons toujours des besoins de la personne, en s’appuyant sur ses forces et compétences, chaque accompagnement est différent. Le seul point commun des prestations est le but : vivre sereinement et de manière indépendante sa vie professionnelle.
Selon moi, il est important que les personnes se connaissent bien (tant au niveau de leurs forces que de leurs difficultés) et qu’elles apprennent à vivre avec, seul (car il n’y aura pas toujours quelqu’un à côté !). L’ensemble de mon travail en job-coaching repose sur la connaissance de soi et la communication : identifier les difficultés ou les problèmes, trouver des solutions, les mettre en application… et si c’est compliqué de le faire seul, en parler avec l’entourage professionnel pour trouver des solutions constructives ensemble."